NOUVELLE LECTURE POUR LES PROFESSIONNELS & PARENTS CONCERNÉS
Découvrez : « The Alienated Child: A Reformulation of Parental Alienation Syndrome » par Joan B. Kelly & Janet R. Johnston – Family Court Review, vol. 39(3), 2001. Les chercheuses y proposent un changement de perspective majeur : quitter l’idée controversée de “syndrome” pour recentrer l’attention sur l’enfant aliéné et ses besoins.
Le lien vers l’article « The Alienated Child: A Reformulation of Parental Alienation Syndrome » par Joan B. Kelly & Janet R. Johnston – Family Court Review, vol. 39(3), 2001 en version originale https://jkseminars.com/pdf/AlienatedChildArt.pdf
Vous pouvez utiliser un outil comme Deepl pour obtenir une version traduite.
Dans cet article, Joan B. Kelly et Janet R. Johnston plaident pour une reformulation qui distinguerait les enfants aliénés des autres enfants s’éloignant d’un de leur parent après une séparation pour des raisons normales et prévisibles telles la violence, les négligences ou les conduites abusives. Elles introduisent par la suite la définition suivante : « est aliéné un enfant qui exprime librement et avec persistance des sentiments négatifs déraisonnables et des croyances (telles que la colère, la haine, le rejet et / ou la peur) envers un parent, qui sont disproportionnée par rapport à l’expérience réelle de l’enfant avec ce parent. De ce point de vue, les comportements pernicieux d’un parent « programmant » l’enfant ne sont plus le point de départ. Au contraire, le problème de l’enfant aliéné commence avec un accent principal mis sur l’enfant, ses comportements observables et les relations parents-enfants[note 1] ».
Ce que vous apprendrez en feuilletant l’article
• La différence cruciale entre un enfant aliéné (rejet injustifié) et un enfant distant/apeuré pour des raisons légitimes.
• Les trois catégories de facteurs qui alimentent l’aliénation : comportements parentaux, vulnérabilités propres à l’enfant et contexte du litige (justice, finances, nouveaux conjoints, etc.).
• Des pistes d’intervention multi‑niveaux : médiation, thérapie familiale et décisions judiciaires adaptées pour rétablir, quand c’est possible, des liens sécurisants avec les deux parents.
Pourquoi c’est important
‣ L’article est devenu une référence internationale pour les juges, médiateurs et thérapeutes qui cherchent à protéger l’enfant plutôt qu’à “étiqueter” les parents.
‣ Il ouvre la porte à une approche plus nuancée et scientifique des conflits de garde, loin des batailles stériles.
Envie d’aller plus loin ?
Dites‑nous en commentaire ce que vous retenez de cette lecture et comment, selon vous, ces idées peuvent changer la pratique du droit de la famille en 2025.